Seule la résistance de la matière bois tempère la demande intérieure de l’artiste, confronté au monde qu’il veut réinventer. Celui-ci s’impose une grande rigueur gestuelle pour entretenir une maîtrise technique, indispensable, car le bois est une matière difficile à sculpter.
Il ne s’agit pas ici de se distraire avec une philosophie somnolente, mais de se jeter à l’intérieur de la fournaise essentielle. Celui d’un idéal actif profondément intégré à notre propre vie d’homme. Car la construction de l’homme obéit à des contraintes, se confronte dans les luttes, et s’appuie sur des bases choisies, ancrées solidement.